L’art représente une classe d’actifs à part entière. Contrairement à d’autres, il ne génère pas de revenus récurrents, mais offre des potentiels de gains difficilement comparables. En effet, le record de vente de Basquiat a été multiplié par 65 en moins de 20 ans, passant de 1,7 millions de dollars en 1998 à 110 millions de dollars en 2017 ! Cette évolution des prix ne se limite d’ailleurs pas à l’art contemporain : « Meules » de Claude Monet était la première œuvre impressionniste à dépasser la barre des 100 millions de dollars, vendue en 2019 pour 110,7 millions de dollars. Un prix multiplié par 44 depuis sa dernière vente en 1986 pour 2,53 millions de dollars. Par ailleurs, la résilience du marché de l’art a déjà été prouvée lors de la crise de 2008. Malgré un impact considérable, le marché de l’art a rebondi en moins de deux ans pour retrouver son niveau pré-crise, témoignant d’une demande intarissable pour l’art. Dans le cadre d’une gestion holistique du patrimoine et de sa diversification, il est donc intéressant d’y investir entre 5 % à 10 % de son patrimoine.