Marchés d’actions : entre espoir et crainte
Les marchés d’actions ont progressé ces dernières semaines, mais sans grande conviction, et le sentiment des investisseurssentiment des investisseurs s’est dégradé vers la fin du mois. Du côté des nouvelles positives, citons les chiffres économiques qui font état d’une reprise assez solide de l’activité économique. Les raisons ? La contraction économique liée au Covid-19, les progrès dans le développement d’un vaccin contre le coronavirus et l’accord sur le budget pluriannuel européen ainsi que sur le fonds de relance. Aux États-Unis, le fait que les mesures de soutien n’ont pour le moment pas encore été prolongées, l’accroissement des tensions avec la Chine et les signes d’un essoufflement de la reprise de l’activité dû à la hausse des contaminations ont pesé sur les marchés d’actions, qui ont clôturé le mois de juillet sur une note négative.
Malgré les bonnes nouvelles en Europe, les actions européennes n’ont pas réussi à surperformer (en devise locale). La publication des résultats des entreprises moins favorables et l’appréciation de l’euro ont eu des répercussions négatives. Une nette tendance à la hausse a été observée pour les actions chinoises. Les actions émergentes ont affiché la meilleure performance régionale au cours du mois écoulé.
Aux États-Unis, les actions de croissance – technologie en tête – ont encore eu le vent en poupe, malgré un petit passage à vide durant la seconde moitié du mois, lorsque les actions cycliquesles actions cycliques ont surperformé. Les excellents résultats trimestriels de sociétés comme Apple, Amazon et Facebook ont permis au secteur technologique de surperformer à nouveau. Les cinq plus grandes actions (toutes technologiques ou apparentées) représentent ensemble plus de 20 % de la capitalisation boursière du S&P 500. L'évolution du cours de ces 5 valeurs a donc une grande influence sur l'indice américain.